La transition énergétique est aujourd’hui un enjeu économique et social pour l’Europe. En France, devenir un acteur majeur de la transition énergétique, est un défi à relever d’ici 2030.
Néanmoins, nous utilisons encore de nombreuses énergies fossiles dont le pétrole, qui alimente une importante partie de notre quotidien :
- textile
- chauffage
- cosmétiques
- Matière plastique
L’année 2020 a été une année de reconsidération pour l’Union Européenne. Décarboner le monde de toute urgence est un de leurs objectifs principaux.
“ La transition énergétique est l’un des 11 domaines dans lesquels les fonds européens investissent. ” (* Source : europe-en-france.gouv.fr)
Le pétrole en déclin
Le pétrole perd du terrain face aux énergies renouvelables. Le défi mondial serait donc d’explorer le potentiel des énergies alternatives pour éviter l’impact d’un monde sevré de pétrole. Selon les études du Shift, la production pétrolière totale pourrait baisser de 10 à 20%.
70 % du total des réserves de pétrole sont déjà consommés. Pour mieux répondre à la demande, la découverte de nouveaux gisements serait une solution mais ces derniers arrivent à épuisement. Une situation qui oblige les pétroliers à se tourner vers des sites plus exploitables.
Selon, Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project : « La faiblesse des découvertes ces vingt dernières années conduit à piocher dans le patrimoine pétrolier ancien. » (*Source : Novethic.fr)
Cette déchéance provoque des conséquences économiques et sociales sur le prix du gazole. Cependant, son augmentation n’est pas dû qu’à la rareté de l’or noir, mais également aux taxes de plus en plus élevées. Une mise en place pour décourager les français à utiliser le gazole (important émetteur de CO2).
Des prix en hausse
La raréfaction du pétrole entraîne naturellement une hausse des prix à long terme. Avec la fébrilité du marché, le pétrole retrouvera certainement les pics qu’il avait atteint durant la crise de 2008.
Depuis le début de l’année, l’or noir a augmenté d’environ 40% et impacte le budget des automobilistes français. Selon les données du ministère de la Transition écologique, le gazole par exemple, a subi une hausse importante atteignant le prix de 1.5354 euro le litre.
Cet accroissement s’explique majoritairement par un rebond économique du post-confinement qui a suscité une forte hausse de la demande. La raréfaction progressive du pétrole le rend donc plus difficile à exploiter.
Selon lavenir.net, le baril du pétrole, en particulier le pétrole Brent ou « brut de mer du nord » , a augmenté de 1.27 dollars ce lundi 11 Octobre 2021 et coûte donc, actuellement 83.66 dollars. Le prix n’a pas été aussi onéreux depuis 3 ans.
Moins de pétrole pour ouvrir la voie vers la transition énergétique ?
Aujourd’hui la consommation mondiale d’énergie représente environ 81%. (*Source : planetoscope.com)
C’est pourquoi la France tente d’atténuer ces séquelles écologiques en basculant vers les énergies renouvelables.
Sur quelle énergie verte pourrait-on réellement miser ?
L’éolien en mer, l’énergie de demain ?
Heureusement, pour pallier la pénurie de pétrole, d’autres alternatives sont tout à fait possibles. À titre d’exemple, nous pouvons citer l’éolien en mer. Et si finalement, nous parvenions à substituer le pétrole en énergie renouvelable ?
Alors que les géants Américains, ne souhaitent pas abandonner l’exploitation du pétrole malgré tout, les pays d’Europe eux, s’efforcent de trouver des alternatives et de nouveaux investissements dans le renouvelable. Ces investissements pourraient s’ériger autour d’un tout nouveau secteur : l’éolienne flottante.
Celle-ci est une éolienne offshore qui permet de produire de l’électricité grâce à une structure flottante où l’eau y est plus profonde avec des vents forts. Un potentiel que Shell souhaite s’octroyer. La compagnie prévoit d’en installer au large de la Bretagne. « On n’est pas gêné par l’endroit de la construction car nous allons les mettre en mer, loin des côtes. De plus, c’est à cet endroit que les conditions sont optimales au niveau de la qualité du vent, de la constance du vent » explique Vincent Baril, président de Shell France.
Nous devons savoir que l’éolien en mer devrait permettre à la France d’atteindre ses objectifs grâce à sa production d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2030.
L’entreprise danoise Ørsted intervient également dans cette transition énergétique. Ørsted est aujourd’hui un des leaders planétaires de l’éolien Offshore ayant pour titre, « société la plus soutenable du monde » en 2020. L’entreprise est désormais spécialisée dans les énergies renouvelables.
Certaines entreprises en France sont opérationnelles pour accélérer la transition énergétique. C’est-à-dire que l’objectif de la neutralité carbone engage une exclusion rapide des énergies fossiles. C’est le cas de Total, qui, depuis quelques années, s’attelle à créer une production plus verte et respectueuse de l’environnement.
Total, précurseur de la transition énergétique Française ?
En France, le groupe Total souhaite reconsidérer ses investissements en adoptant le renouvelable. La société compte passer de 2 à 3 milliards de dollars par an. Une représentation de plus de 20% de ses investissements nets en 2030. Souhaitant partie de l’un des plus grands producteurs mondiaux des énergies renouvelables,Total, ambitionne un ROI (retour sur investissement) supérieur à 10% dans le renouvelable.
Un objectif vers la transition énergétique qui, selon le groupe, sera atteignable grâce à des collaborations partenaires. En France, l’engagement vis-à-vis de la transition énergétique est un vrai défi.
Le plan France Relance pour un monde plus vert
Le plan France Relance garantit une transition énergétique pour accélérer les transformations écologiques du pays. Un plan adressé qui prévoit 30 milliards d’euros. La France compte être le premier pays d’Europe avec une économie décarbonée d’ici 2030. En parallèle, 7 milliards d’euros sont consacrés pour la rénovation énergétique des bâtiments.
Le sevrage du pétrole poussent donc les grandes compagnies Européennes à investir dans les énergies renouvelables. Tandis que les compagnies Américaines ne souhaitent pas délaisser l’or noir.
Malgré l’affaiblissement de la production de pétrole, la transformation d’un monde plus vert reste encore apathique.
Temps de lecture estimé : 5 minutes